A la suite de son Congrès fondateur du 23 novembre 2008, le mouvement gaulliste Debout la République, présidé par le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan, a tenu son premier Conseil National dimanche 18 janvier à Paris.
Le nouveau rassemblement politique, qui entend « peser sur les choix de la France et changer le cours des choses », a réuni ses 120 responsables départementaux et régionaux qui ont élu trois vice-présidents :
François-Xavier Villain, député-maire de Cambrai
Elisabeth Laithier, maire-adjoint de Nancy
Jean-Pierre Gérard, chef d’entreprise, président du Club des N°1 Mondiaux Français à l’Export, ancien membre du Conseil de la politique monétaire
Deux porte-parole ont également été nommés :
Jean-Pierre Enjalbert, maire de Saint-Prix, Conseiller général du Val d’Oise
Laurent Pinsolle, ancien président du mouvement des jeunes Villepinistes
Dix premiers délégués thématiques ont en outre été désignés (aux Institutions, aux Affaires sociales, à la Santé, à l’Enseignement Supérieur, à la Recherche ...). Une liste complémentaire sera publiée dans les prochaines semaines.
« Avec ses 10.000 adhérents dont près de 500 élus locaux et sa nouvelle organisation ainsi définie, Debout la République est désormais capable de présenter aux Français, à chaque élection, des candidats qui partagent une certaine idée de la France » a indiqué Nicolas Dupont-Aignan.
Le Conseil National a ainsi travaillé à la préparation des prochaines élections européennes (juin 2009) pour lesquelles Debout la République présentera des listes dans toute la France (huit grandes circonscriptions).
Les têtes de liste seront présentées à la presse le 5 février prochain et Nicolas Dupont-Aignan a prévenu : " nos listes comporteront des surprises, apporteront de l’oxygène à la vie politique et proposeront un chemin radicalement nouveau et différent pour en finir avec l’Europe qui ne marche pas et mettre en place une Europe qui marche !"
Enfin, lors de son discours de clôture, abordant la crise économique et financière qui secoue durablement notre pays, Nicolas Dupont-Aignan a indiqué que « l’argent des contribuables ne doit pas servir à augmenter les dividendes des actionnaires des banques », et a dénoncé les décisions du gouvernement à qui il a demandé de cesser de déverser des milliards aux banques françaises sans contrepartie réelle (prise de part au capital, gel des dividendes...).